Scolarité & intolérance au gluten : le rôle clé du PAI

Votre enfant est intolérant ou sensible au gluten et fait sa rentrée à l’école ? 
Entre les repas à la cantine, les goûters d’anniversaire ou encore les sorties scolaires, il est normal de se demander comment garantir sa sécurité alimentaire au quotidien. 
Pour y répondre, nous avons échangé avec Isabelle Muller, professeure des écoles à l’Académie de Rouen (76) depuis 23 ans, qui nous a expliqué le rôle essentiel du PAI, un dispositif permettant à chaque enfant de vivre une scolarité sereine et épanouie. 

Qu'est-ce que le PAI ?

Mme Muller décrit le Projet d’Accueil Individualisé (PAI) comme “un document qui indique les problèmes de santé d’un enfant et les adaptations nécessaires pour sa santé, qu’il s’agisse d’une prise de médicaments, d’une conduite à tenir en cas d’urgence ou encore de mise en place d’un régime alimentaire particulier.”

Son objectif est de garantir la sécurité de votre enfant au quotidien. Dans le cadre d’un enfant cœliaque ou sensible au gluten, cela permet aussi d’éviter les situations d’exclusion ou de malaise, par exemple lors des anniversaires où il ne pourrait pas manger de gâteau avec ses camarades.
 

Pour vous, parents, c’est aussi plus de sérénité avec l’assurance d’une véritable continuité : le régime sans gluten de votre enfant est respecté à l’école, comme à la maison.

Plus largement, le PAI concerne tous les élèves atteints d’un trouble de santé, qu’il s’agisse d’allergies, de troubles alimentaires ou encore de pathologies comme l’asthme.

Comment mettre en place un PAI ?

Selon Mme Muller, “Le PAI est à mettre en place dès que la santé d’un enfant nécessite une prise médicamenteuse ou une adaptation sur le temps scolaire ou périscolaire”, notamment en cas d’allergies ou d’intolérances sévères comme la maladie cœliaque.

Pour mettre en place ce dispositif, les parents doivent contacter au plus tôt l’enseignant afin qu’il puisse leur fournir le formulaire à compléter, qui doit ensuite être rempli par le médecin traitant ou le spécialiste. Celui-ci y précise les traitements, les consignes à suivre et, si besoin, joint une ordonnance. 
Le dossier est ensuite transmis au médecin scolaire ou à l’inspection (en son absence) pour validation. 

Mme Muller recommande de fournir les éléments relatifs au PAI (médicaments ou aliments sans gluten dans le cas d’un enfant cœliaque) dans une trousse avec le nom, le prénom, voire même une photo de l’enfant (pratique lorsque l’enseignant titulaire vient à être absent et remplacé). 

Elle précise : “Les procédures peuvent légèrement varier d’un endroit à l’autre, mais quoi qu'il en soit, l’interlocuteur principal reste l’enseignant qui se chargera de vous indiquer la marche à suivre.”

Comment ça se passe pour la cantine et la garderie ?

Mme Muller explique que “lorsque le PAI nécessite une adaptation sur le temps périscolaire (cantine, garderie), il doit également être signé avec la municipalité ou le SIVOS (regroupement scolaire dans les campagnes).”
Si c’est votre cas, vous devrez fournir une nouvelle trousse spécifique pour la cantine ou la garderie. 

Une fois le PAI mis en place, le personnel est informé de la marche à suivre. Mme Muller ajoute que “selon les cas et surtout selon les fournisseurs, l’école peut proposer un menu adapté ou alors ce sont les parents qui fournissent chaque jour le repas de l’enfant.”
 

L’enseignante nous partage d’ailleurs une expérience marquante : une élève sensible au gluten pour qui la mise en place du PAI à la cantine fut compliquée. Cette dernière ne pouvait pas manger à la cantine, faute de repas adaptés et de matériel adapté pour conserver ses plats. “Après quelques débats avec le SIVOS, ils ont fini par offrir un réfrigérateur à l’école et la petite fille a alors pu déjeuner à la cantine”, se souvient-elle.

En quoi le PAI améliore le quotidien d'un enfant cœliaque ?

Le PAI joue un rôle essentiel pour éviter que les enfants sensibles au gluten ne se sentent exclus de la vie de la classe. Comme le souligne Mme Muller : “dans le cas des enfants avec la maladie cœliaque, cela permet de pouvoir participer à un goûter d’anniversaire ou autre événement festif, grâce au fait que l’enseignant peut prévenir en amont les parents pour qu’ils apportent un goûter adapté.”

Ainsi, il favorise non seulement l’inclusion de l’enfant dans les moments festifs et conviviaux, mais il garantit aussi le respect de son régime alimentaire et sa sécurité au quotidien.
 

Comment bien s'équiper en sans gluten ?

Chez Le Petit Minotier, nous savons qu’une scolarité réussie passe aussi par la sérénité des repas et des goûters. Tous nos pains, viennoiseries et cakes sont bio et certifiés sans gluten par l’AFDIAG. Ils bénéficient aussi des vignettes LPPR qui permettent un remboursement partiel par la Sécurité sociale pour les enfants atteints de la maladie cœliaque.

Nos cakes sans gluten et sans lactose sont moelleux et gourmands. Grâce à leur absorbeur d’oxygène, ils se conservent jusqu’à 3 mois dans leur sachet d’origine, une solution pratique pour les parents qui courent partout. 
Glissés dans la trousse du PAI, ils deviennent aussi l’allié idéal des goûters d’anniversaire ou des sorties scolaires, garantissant à votre enfant de participer pleinement aux moments de partage, sans risque et sans différence. 

Pour les repas et les pique-niques, nos 13 sortes de pains sans gluten sont également de précieux alliés : nutritifs et savoureux, ils permettent à votre enfant de profiter de chaque moment en toute tranquillité. 

Nos conseils pour bien préparer la rentrée

Pour une rentrée sans stress et sans gluten, nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec l’enseignant de votre enfant dès que possible afin de l’informer de son régime sans gluten et ses besoins spécifiques. 
Cette première rencontre, c’est aussi l’occasion de lancer les démarches pour la mise en place d’un PAI. 
Grâce à ce dispositif et une bonne communication avec l’école, il vous sera plus simple d’anticiper les temps festifs ou les repas collectifs.