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La maladie cœliaque est restée un moment mystérieuse : Comment la maladie se déclenche-t-elle ? Comment la diagnostiquons-nous ? Où est-elle la plus présente ? Et surtout qui touche t-elle ? Quelle est son évolution aujourd’hui ?
Le Petit Minotier vous éclaire sur l’histoire de la maladie, de ses débuts à aujourd’hui !

1. La maladie cœliaque : comment mettre un mot sur des maux ?

La maladie cœliaque est apparue au Moyen-Orient et ce dès la naissance de l’agriculture.
En effet, les Hommes ont appris à cultiver de nouvelles plantes et céréales, à les stocker puis à les commercialiser : ils se sont sédentarisés.
Leur alimentation a donc été bouleversée suite à l'intégration de nouveaux aliments comme le gluten dans leur alimentation. Ce n’est, cependant, qu’au 19ème siècle qu’un nom sur la pathologie a pu être donné. 

Nommée dans un premier temps “Koeliakos” par un médecin grec, la maladie a été étudiée en 1888 par Samuel Gee, un pédiatre londonien. Il a pu déceler un bon nombre de symptômes permettant d’identifier la maladie. Chez l’enfant, par exemple, on retrouve bien souvent des signes comme de la fatigue extrême, des troubles de la croissance mais également des troubles digestifs. 

Cependant, il était difficile de mettre un mot sur la maladie et de faire le lien avec l’alimentation. Des années plus tard, après la seconde guerre mondiale, où la pénurie de pain fit son apparition, Willem Karel Dicke, un médecin hollandais a pu faire le lien entre la consommation de pain et donc de blé et la maladie.
Après des études poussées sur la composition du blé, le médecin et son équipe ont pu mettre en évidence le rôle des gliadines présentes dans le blé qui sont responsables de cette réaction immunitaire. 


Aujourd’hui, c’est 1 français sur 4 qui est concerné par le sans gluten.
La plupart des personnes concernées par le sans gluten sont des femmes à 63% contre 37% qui sont des hommes. Parmi ces pourcentages, on retrouve seulement 8% qui sont eux-mêmes sans gluten et 16% qui ont un proche qui suit un régime sans gluten. (source : Because Gus)

2. Comment diagnostiquer la maladie ?

Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, la détection de la maladie cœliaque se réalise à l’aide d’une prise de sang et d’une biopsie de la paroi intestinale.
C’est au cours des années 80 que les premiers tests font leurs apparitions : les anticorps anti-transglutaminase sont recherchés dans cette prise de sang et s’ils sont présents cela révèle donc une réaction immunitaire anormale.

Ce n’est qu’en 1990 que l’intolérance au gluten a pu vraiment être “comprise” et classée parmi les maladies auto-immunes entraînant donc un dysfonctionnement du système immunitaire qui attaque l’organisme du corps humain (peau, intestins…)

Pourquoi cette pathologie a été dure à comprendre par les médecins ? C’est tout simplement dû aux symptômes qui peuvent souvent rappeler une gastro par exemple (fatigue, douleurs abdominales, ballonnements…).

3. Comment savoir si je suis intolérant(e) au gluten ?

La plupart des symptômes de l’intolérance au gluten sont digestifs : ballonnements, douleurs abdominales, constipations, diarrhées… mais l’intolérance au gluten peut également se manifester par d’autres symptômes comme un retard de croissance, une fatigue extrême, l’apparition de l’ostéoporose et même d’une dépression.

Il est également possible que certains intolérants ne ressentent aucun symptôme.

Pour déterminer si vous êtes intolérants ou non au gluten, il est recommandé de réaliser une prise de sang permettant de déterminer la présence d’anti-transglutaminase puis une biopsie pour confirmer le diagnostic.

Aujourd’hui, il n’y a pas de traitement médicamenteux pour soigner cette maladie : la seule solution permettant d’alléger et soulager vos maux est de suivre un régime strict sans gluten et d’avoir un suivi médical.

4. Dans quels aliments retrouvons nous du gluten ?

Le gluten est présent dans la plupart de nos aliments quotidiens aujourd’hui et est parfois très bien caché. On retrouve donc une liste d’aliments à éviter pour manger sereinement et éviter les douleurs :

- Le blé : comprenant donc les pâtes, la farine, le pain (d’ailleurs Le Petit Minotier propose à la vente une gamme complète de pains et farines sans gluten et bio ! ;)). Certaines céréales comme l’orge, le seigle, l’épeautre (grand et petit), le blé amidonnier, le kamut, la semoule, le boulghour, l’avoine sont également à éviter.

- Les produits de boulangerie : comme les croissants, les pains au chocolat… mais encore une fois, Le Petit Minotier possède une délicieuse gamme de viennoiseries gourmandes 100% sans gluten et bio !

- Les fruits secs en poudre ou séchés farinés (par exemple les figues)

- Les aliments frits et panés (beignets, poisson & viande avec de la chapelure…)

Et non… les sorties à l’extérieur ne sont pas à bannir ! Le Petit Minotier vous a concocté un article recensant les meilleurs conseils pour manger à l’extérieur sereinement !

5. Pourquoi sommes-nous intolérants au gluten ?

Aujourd’hui, il n’est pas possible d’exposer les causes exactes de la maladie cœliaque. Plusieurs facteurs entrent en jeu : par exemple, la composante génétique peut être un élément déclencheur. En effet, quand un membre de la famille est intolérant, il y a 10% de chance pour qu’un proche le soit également.
Certains éléments peuvent déclencher la maladie comme une infection (virale ou bactérienne) ayant fragilisé la muqueuse intestinale mais également à une introduction trop précoce du gluten dans l’alimentation (avant les 4 mois de l’enfant)

De plus, l’alimentation étant différente dans le monde on retrouve des “prédispositions” à l’intolérance au gluten plus importante en Europe, Angleterre et Irlande contrairement à l’Afrique, la Chine et le Japon où l’intolérance au gluten est quasi inexistante puisque la consommation de blé est beaucoup moins fréquente. 

6. Le prix des produits sans gluten ne me permettent pas de suivre un régime strict… 

Il est vrai que le prix des produits sans gluten est plus élevé que les produits ayant une teneur en gluten. Cela s’explique du fait que le prix du produit dépend de l’offre et de la demande : ici, le marché du sans gluten est plus restreint que le marché des produits contenant du gluten, c’est pourquoi les prix sont donc supérieurs.

L’augmentation du prix s’explique donc du fait que les matières premières ainsi que tout le processus de recherche et développement sont longs, complexes et minutieux. Les matières premières sont strictement contrôlées afin de déterminer la teneur en gluten ainsi que les autres allergènes. Les produits sans gluten nécessitent des mesures de précautions importantes concernant la livraison, la production et l’emballage des aliments pour éviter tout risque de contamination croisée. 

Tenir un régime sans gluten strict lorsque nous sommes cœliaques est essentiel pour notre bien-être et notre santé. Depuis 1996, L’Assurance Maladie a donc mis en place, sous certaines conditions, la possibilité de se faire rembourser une partie de ses produits sans gluten. C’est pourquoi, aujourd’hui, on retrouve des vignettes de remboursement apposées sur certains produits afin de permettre à ceux diagnostiqués cœliaques, de se faire rembourser partiellement une partie des produits sans gluten ! 

Il existe 4 familles de produits avec chacune leur base de remboursement (les pains, les biscuits, les farines et les pâtes). Le remboursement pour un enfant de moins de 10 ans est à hauteur de 33,54€ par mois à contrario des adultes pour qui le remboursement des produits est à hauteur de 45,73€ par mois. 

D’ailleurs, bonne nouvelle ! Le Petit Minotier est enfin éligible pour le remboursement de ses produits !

 



 


 

 

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